Association Georges Rocal pour la promotion de l’histoire et du patrimoine de la commune de Saint Saud

 

 

 

 

________________________________

 

 

 

 

Et bientôt

La soirée que vous attendez tous !

 

 

FOYER RURAL DE SAINT-SAUD

 

VENDREDI 5 SEPTEMBRE

20h30

 

 

MARYSE ET PIERRE

CHAULET

 

EVOQUENT :

 

 

 

LA TRUFFE

 

HISTOIRE, TECHNIQUES,GASTRONOMIE

 

 

SUIVI D’UNE DEGUSTATION

 

 

 

 

________________________________

 

 

 

 

L’association a rendu à l’église ses peinture murales.

 

 

Voici soixante ans, la fresquiste Laure Aynard avait réalisé, sur les murs de l’église de Saint-Saud fraîchement remontés et enduits de ciment, ce que nous appelons un peu improprement un « chemin de croix » et qu’il vaudrait mieux qualifier d’« itinéraire de la passion » selon l’expression de l’abbé Jean-Marie Bouron. En quelques décennies, l’humidité faisant son œuvre, le salpêtre avait recouvert une partie des quatorze « tableaux » au long des vingt- cinq mètres de peintures murales. Dans des circonstances pour lesquelles nous renverrons au texte de guy Mandon, l’association avait décidé, en 2010, de prendre en charge cette restauration. Elle y est parvenue beaucoup plus vite qu’espéré.

 

Vendredi 13 juin 2014, l’évêché avait délégué son secrétaire général, Jean-Marie Bouron, pour venir bénir les travaux de restauration qui s’étaient achevés le matin même. C’est la prestigieuse entreprise périgourdine, la SOCRA, riche de multiples interventions sur des chefs d’œuvres comme la Galerie des glaces à Versailles, qui a conduit l’opération. Les curieux ont pu voir à l’œuvre le pinceau de Béatrice Byer-Bayle au cours des semaines de mai à juin où elle a travaillé dans l’église et la manière dont par petites touches expertes elle a fait renaître l’œuvre.

 

On ne peut que conseiller la visite de cette œuvre. Comme toujours dans les églises la part de la foi n’est pas exclusive de l’émotion artistique. Ici le peintre installe dans les scènes traditionnelles du Calvaire telle que les pages d’évangile les évoquent, la densité humaine du drame du juste condamné et dans une coloration de jaune particulière à la représentation de Jésus, se mêle personnage du Christ lumière du monde et couleur cadavérique du supplicié.

 

Les associés qui sont intervenus a hauteur de 100 euros par personne dans cette restauration peuvent se réjouir d’avoir bien travaillé pour le patrimoine de la commune.